Ce n’est pas la méthode qui transforme, mais la qualité de la présence.
Dans mon cabinet, j’observe chaque jour que l’essentiel ne réside pas dans la technique utilisée, mais dans la manière d’être du psychopraticien.
L’écoute vraie, engagée et ajustée, la relation comme espace vivant de réparation : c’est là que se joue l’alchimie intérieure.
Il existe aujourd’hui une infinité de méthodes, de courants et de techniques. Toutes ont leur valeur, leurs fondements, leurs promesses.
Mais dans l’expérience intime de la psychothérapie, ce qui fait la différence, ce n’est pas l’outil. C’est la manière dont il est incarné. La manière dont le psychopraticien est là, présent et ouvert, authentiquement impliqué.
Chaque personne que je reçois est unique, porteuse d’une histoire et d’un rythme singulier.
Mon intention n’est pas de “faire sur” mais de cheminer avec, dans une relation contenante, respectueuse et vivante.
⊕ La qualité de la présence, silencieuse ou parlée
△ L’accordage à l’instant
⊕ Le respect du rythme
△ La fidélité au processus
… permettent l’émergence d’une parole vraie.
Être psychopraticien, ce n’est pas poser un diagnostic sec. C’est être avec.
Ma posture est à la fois analytique, symbolique, clinique et profondément humaine. Je travaille avec mes repères, bien sûr, mais toujours au service du lien.
Peu à peu, une alliance thérapeutique se construit, espace de résonance et de transformation.
Ce n’est pas un rôle que l’on endosse. C’est une manière d’habiter le monde, une disponibilité intérieure cultivée à travers sa propre traversée psychique, ses doutes, ses formations, sa supervision.
Mes propres thérapeutes et formateurs m’ont transmis cette posture du “tiers incarné” : ni sauveur, ni témoin passif, mais présence vivante et engagée.
Lorsque la relation devient un lieu sécure, alors :
△ Le cadre posé avec souplesse devient une enveloppe de croissance.
⊙ La posture engagée sans emprise devient une autorisation à exister.
Comme en alchimie, le creuset est aussi important que la matière qu’on y dépose.
Dans la psychothérapie, la posture du praticien est ce creuset vivant. Elle veille, soutient, laisse advenir.
Être psychopraticien, pour moi, c’est rester en chemin. Être supervisée, analysée, nourrie dans mon être.
C’est refuser les certitudes, cultiver l’humilité de ne pas savoir, accueillir ce qui se présente avec rigueur, mais sans rigidité.
Être psychopraticien, c’est devenir un espace où l’autre peut se découvrir sans se trahir.
C’est ce que j’offre à chaque rencontre, et c’est ce que je transmets sur les Chemins de VITRIOL.
La méthode apporte des outils, mais la transformation naît avant tout de la qualité de présence. C’est la manière dont le psychopraticien est engagé, ajusté et authentique qui permet une parole vraie et un chemin de réparation.
Parce que la psychothérapie n’est pas une expertise froide, mais une relation vivante. L’alliance thérapeutique repose sur l’écoute, le respect du rythme et la confiance, qui deviennent le cadre contenant d’une transformation intérieure.
En offrant un espace sécurisant et symboliquement riche, la posture du praticien agit comme un creuset alchimique. Elle favorise l’émergence des rêves, des symboles et du corps relâché, permettant au consultant de cheminer vers une unité intérieure plus profonde.
Bien chaleureusement,
Rachel... Sur les Chemins de VITRIOL