Le Magicien d’Oz est un conte intemporel, inscrit dans notre mémoire collective. Écrit en 1900 par L. Frank Baum et popularisé par le film de 1939 avec Judy Garland, ce récit traverse les générations et les cultures. Derrière ses airs de fable enfantine, il offre une véritable carte symbolique du chemin intérieur, jalonnée de ruptures, de rencontres et d’épreuves.
C’est cette structure archétypale qui le rend si précieux pour illustrer les Chemins de VITRIOL et, plus largement, le processus de transformation psychique décrit par Carl Gustav Jung.
Dorothy vit dans une plaine grise et monotone, le Kansas. Ce décor figé symbolise l’état initial, dominé par la persona : les rôles sociaux, le « ça va » automatique, l’absence de vibration intérieure.
Puis surgit la tornade. Elle l’arrache à ce quotidien et l’emporte vers un monde étrange et coloré : le pays d’Oz. Cette tornade figure la crise existentielle, le symptôme qui rompt l’équilibre et appelle à la transformation.
C’est l’irruption de l’inconscient, le moment où la vie intérieure réclame d’être entendue. S’ouvre alors le premier temps de VITRIOL : VISITER, descendre dans l’expérience sensible et accueillir ce qui cherche à émerger en soi.
Dorothy découvre qu’elle ne peut rentrer chez elle par un simple claquement de doigts. Elle doit suivre la route des briques jaunes : un parcours d’individuation, cheminement vers l’unification de la psyché.
Trois compagnons l’accompagnent :
Ces figures représentent des fragments intérieurs à reconnaître et à réintégrer. Ensemble, ils esquissent une totalité en devenir.
Le voyage est semé d’épreuves : champs de coquelicots qui endorment (fuite, anesthésie), sorcières menaçantes, monstres hybrides. Autant de figures de l’ombre à traverser. C’est le temps de RECTIFIER : relier, transformer, faire dialoguer les forces contraires.
Arrivée à la Cité d’Émeraude, Dorothy découvre que le Magicien d’Oz n’est qu’un homme ordinaire, caché derrière une machinerie impressionnante. La leçon est claire : le sauveur extérieur n’existe pas. La réponse est en soi.
Pourtant, le Magicien remet à chacun un objet symbolique : diplôme, cœur, médaille. Ces dons révèlent que les qualités recherchées étaient déjà présentes, mais non reconnues.
S’ouvre alors le troisième temps de VITRIOL : TROUVER. Symboliser, unifier, intégrer. Reconnaître que ce que je cherche à l’extérieur, je le porte en moi depuis toujours.
Enfin, Dorothy découvre que ses souliers d’argent peuvent la ramener au Kansas. Le pouvoir était là dès le début, mais il fallait traverser l’épreuve pour qu’il prenne sens.
Les Chemins de VITRIOL ne sont pas une méthode. Ils offrent une boussole symbolique, un cadre vivant pour accompagner un processus singulier et humain. Comme dans Le Magicien d’Oz, le chemin est chaotique, imprévisible, mais il conduit vers le centre : le Soi, totalité intérieure qui cherche à s’accomplir en chacun de nous.
Et vous, quel est votre chemin d’Oz ? Si vous sentez qu’une crise, un rêve ou une quête intérieure appelle en vous, je vous accompagne à emprunter vos propres Chemins de VITRIOL. Contactez-moi pour ouvrir ensemble ce processus.
Parce que ce conte met en scène des archétypes universels : persona, ombre, quête du Soi. Il devient une métaphore du processus d’individuation.
L’Épouvantail, le Bûcheron et le Lion symbolisent respectivement la pensée, le sentiment et l’instinct. Ensemble, ils figurent des fragments de la psyché à réintégrer.
Que la solution est intérieure. Les dons du Magicien révèlent que les ressources sont déjà présentes. Les souliers d’argent rappellent que le pouvoir de rentrer « chez soi » se trouve en chacun.
Bien à vous,
Rachel... Sur les Chemins de VITRIOL